Aide aux pauvres – Œuvre Centrale Israélite de Secours
Biographical History
L’Œuvre Centrale Israélite de Secours (OCIS) a pour but l’aide aux différentes œuvres israélites de Bruxelles. Avant-guerre, elle fut notamment présidée par Robert de Bendere (1889-1950). Max Gottschalk y fut administrateur de 1924 à 1940, Joseph Matuzewitz y assura les fonctions de trésorier. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’OCIS fut gérée sous la coupole de la CIB. L’OCIS, parfois désignée sous le nom d’Ezra, négocie souvent directement avec la Militärverwaltung, ce qui la place en compétition avec les services de l’AJB. En janvier 1943, l’OCIS est placée sous le contrôle du Comité local de Bruxelles de l’AJB, tout en gardant une certaine autonomie. L’œuvre dispose d’une cuisine populaire, offrant des repas à Bruxelles, Saint-Gilles et Schaerbeek. Ceux qui ne peuvent être aidés par l’Assistance publique peuvent y recevoir un secours en espèces. L’OCIS distribue également des vêtements, propose de réparer les chaussures en plus de disposer d’une caisse de prêts. L’une de ses sections est consacrée à l’aide aux enfants, les plaçant dans des familles d’accueil. Elle propose également des consultations médicales et des visites à domicile, elle distribue des médicaments. Ses relations avec l’AJB sont complexes. L’OCIS souhaite son indépendance, mais dépend des financements de l’AJB. Après guerre, elle prête ses locaux à l’association de fait devenue AIVG. L’OCIS, présidée par Jules Philippson, liquida ses avoirs et vendit l’immeuble étant sa propriété au profit de la Centrale d’œuvres sociales juives. L’OCIS fut dissoute en 1953.